Biologie
Un patrimoine biologique riche et varié
Malgré leurs surfaces restreintes, qui font du patrimoine biologique un enjeu secondaire, les sites de la réserve naturelle abritent une mosaïque d’habitats naturels ainsi que des espèces rares et fragiles, à prendre en compte dans la gestion de l’espace protégé.
espace
Habitats :
Situés à l’interface terre-mer, les sites se composent d’habitats terrestres, intertidaux et marins parmi lesquels on dénombre actuellement 10 habitats d’intérêt communautaire. Il s’agit des landes, des dunes, des falaises avec végétation des côtes atlantiques, des prés salés, des végétations de laisse de mer, des estuaires, des replats boueux ou sableux, des récifs, des herbiers de zostères et des grottes marines.
Landes à bruyères et ajoncs (© S. Coat) |
Dunes (© S. Coat) |
Végétation de falaise (© S. Coat) |
Grottes marines (© S.Castay) |
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Flore :
L’inventaire de la flore vasculaire, réalisé en 2014/2015 par le Conservatoire botanique national de Brest, a permis d’identifier 475 taxons, dont une majorité d’espèces caractéristiques des groupements végétaux de falaises et landes littorales. 23 espèces sont jugées à fortes valeur patrimoniale et 4 d’entre elles bénéficient d’une protection nationale (l’Isoète épineux, le Petit statice, le Grémil à rameaux étalés ou Crozonnaise et le Sérapias à petites fleurs).
Isoète épineux (© S. Coat) |
Petit statice (© M. David) |
Crozonnaize (© S. Coat) |
Sérapias à petites fleurs (© H. Guitton) |
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Faune :
Aucun inventaire exhaustif n’a à ce jour été mené sur la réserve naturelle mais les données existantes témoignent de la présence de 8 espèces animales d’intérêt communautaire : le Crave à bec rouge, le Grand corbeau, le Faucon pèlerin, l’Hirondelle de rivage, le Grand rhinolophe, la Loutre d’Europe, l’Escargot de Quimper et le Damier de la succise.
Crave à bec rouge (© S. Coat) |
Grand corbeau (© E. Blanc) |
Faucon pèlerin (© S. Coat) |
Hirondelle de rivage |
Grand rhinolophe (© O. Farcy) |
Loutre d’Europe |
Escargot de Quimper (© A. Lachaud) |
Damier de la succise (© J. Reis) |
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Espèces exotiques envahissantes :
La réserve naturelle abrite plusieurs espèces exotiques, végétales et animales, dont la dynamique est à surveiller ou pour lesquelles une éradication est envisageable. Il s’agit par l’exemple de l’Ail triquètre, du Séneçon en arbre, de l’Arbre aux papilllons, de l’Herbe de la pampa, de la Renouée du japon, de la Spartine alterniflore, de la Chenille processionnaire du pin, de l’algue rouge Grateloupia turuturu ou de l’huître creuse.